Serf

Définition

Mark Cartwright
de , traduit par Caroline Martin
publié le 04 décembre 2018
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Disponible dans ces autres langues: anglais, portugais
February, Les Tres Riches Heures (by Limbourg Brothers, Public Domain)
Février, Les Très Riches Heures
Limbourg Brothers (Public Domain)

Les serfs médiévaux étaient des travailleurs non libres qui travaillaient sur les terres d'un propriétaire foncier (ou d'un locataire) en échange d'une protection physique et juridique et du droit de travailler sur une parcelle de terre séparée pour subvenir à leurs besoins essentiels. Les serfs représentaient 75 % de la population médiévale mais ce n'étaient pas des esclaves, car seul leur travail pouvait être acheté, pas leur personne.

Les serfs n'étaient peut-être pas des esclaves mais ils étaient soumis à certaines redevances et à des restrictions de mouvement qui variaient selon les coutumes locales. Le centre de la communauté rurale médiévale et la raison d'être d'un serf étaient le manoir ou le château - la résidence privée du propriétaire du domaine et le lieu de rassemblement de la communauté à des fins administratives et juridiques. La relation de la paysannerie avec ces manoirs et leurs seigneurs est connue sous le nom de seigneurie. Le servage a décliné au 14e siècle grâce à des changements sociaux et économiques, notamment la généralisation de la monnaie avec laquelle les serfs pouvaient être payés, permettant à certains d'entre eux d'acheter leur propre liberté.

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Origines

L'idée que des personnes de différents niveaux sociaux vivent ensemble sur un même domaine pour un bénéfice mutuel remonte à l'époque romaine, lorsque les villas dans la campagne produisaient des denrées alimentaires sur les terres environnantes. À mesure que l'Empire romain déclinait et que les raids et les invasions étrangers devenaient plus fréquents, la sécurité de la vie en commun dans un lieu protégé présentait de nets avantages. Le seigneur d'un domaine donnait le droit de vivre et de travailler sur ses terres à la paysannerie en échange de leur service. Les paysans étaient soit libres, soit non libres, les seconds étant appelés des serfs. Le servage se développa en partie à partir du système d'esclavage de l'ancien Empire romain. Sans beaucoup de biens propres, les serfs renonçaient à leur liberté de mouvement et à leur travail en échange des avantages de la vie sur le domaine d'un propriétaire foncier.

LA FONCTION LA PLUS IMPORTANTE DES SERFS ÉTAIT DE TRAVAILLER SUR LES TERRES DU DOMAINE DE LEUR SEIGNEUR PENDANT DEUX OU TROIS JOURS PAR SEMAINE.

En plus de ceux qui étaient nés dans le servage, de nombreux travailleurs libres devenaient serfs à leur insu parce que leur propre petit lopin de terre suffisait à peine à leurs besoins. Dans des circonstances telles qu'une maladie prolongée ou une mauvaise récolte, de nombreux hommes libres devenaient serfs afin de survivre, un déclassement fréquemment attesté dans le Domesday Book de 1087, un registre des propriétaires fonciers et des ouvriers de l'Angleterre normande.

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Manoirs

Certains domaines ruraux ne couvraient que quelques centaines d'acres, ce qui était tout juste suffisant pour répondre aux besoins de ceux qui y vivaient. La plus petite unité de terre s'appelait un manoir. Les manoirs pouvaient appartenir au monarque, aux aristocrates ou à l'église, et les très riches pouvaient posséder plusieurs centaines de manoirs, appelés collectivement un « honneur ». La majorité des manoirs étaient comme des petits villages, car ils créaient des communautés autonomes et indépendantes. En plus d’un manoir (une «gentilhommière») et/ou d’un château, le domaine comportait de simples habitations pour les ouvriers et il pouvait également inclure une petite rivière ou un ruisseau, une église, un moulin, des granges et une zone boisée. Les terres d’un domaine étaient divisées en deux parties principales. La première partie était la réserve seigneuriale qui était réservée à l'exploitation exclusive du propriétaire foncier. En général, la réserve représentait 35 à 40 % de l'ensemble des terres du domaine. La seconde partie était la terre sur laquelle les ouvriers vivaient et travaillaient pour leurs propres besoins quotidiens (manses ou tenures), généralement environ 5 hectares par famille. Les serfs du domaine cultivaient les terres qui leur étaient réservées ainsi que la réserve.

July, Les Tres Riches Heures
Juillet, Les Très Riches Heures
Limbourg Brothers (Public Domain)

Droits et obligations

La tâche la plus importante des serfs était de travailler sur les terres de la reserve de leur seigneur pendant deux ou trois jours par semaine, voire plus pendant les périodes de forte activité comme la période des récoltes. Toute la nourriture produite sur ces terres revenait au seigneur. Il était parfois possible pour un serf d'envoyer un membre de sa famille (à condition qu'il en soit physiquement capable) pour effectuer le travail sur le domaine à sa place. Les autres jours de la semaine, les serfs pouvaient cultiver la terre qui leur était donnée pour les besoins de leur propre famille. En général, les serfs ne pouvaient pas légalement quitter le domaine sur lequel ils travaillaient, mais le revers de la médaille était qu'ils avaient également le droit d'y vivre, ce qui leur assurait une protection physique et une subsistance.

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Un serf héritait du statut de ses parents, bien que dans le cas d'un mariage mixte (entre travailleurs libres et non libres), l'enfant héritait généralement du statut du père s'il était légitime et, s'il était illégitime, du statut de la mère. En Angleterre et en Normandie, le fils aîné héritait de la terre sur laquelle travaillait son père serf, les filles n'héritant que si elles n'avaient pas de frère. Les veuves héritaient généralement d'environ un tiers des terres de leur défunt mari. En revanche, dans le centre et le sud de la France, en Allemagne et en Scandinavie, l'héritage était égal entre les fils et les filles des serfs.

OUTRE LE PAIEMENT À LEUR SEIGNEUR D'UN POURCENTAGE RÉGULIER DES DENRÉES ALIMENTAIRES PRODUITES SUR LEURS PROPRES TERRES, LES PAYSANS DEVAIENT VERSER UNE DÎME À L'ÉGLISE PAROISSIALE LOCALE.

Un propriétaire terrien pouvait vendre un de ses serfs mais le droit de vente était celui du travail et non la propriété directe de la personne comme dans l'esclavage. En théorie, les biens personnels d'un serf appartennaient au propriétaire foncier, mais il est peu probable que cette disposition ait été appliquée ou ait eu une quelconque importance dans la pratique.

Outre le paiement à leur seigneur d'un pourcentage régulier des denrées alimentaires produites sur leurs propres terres, les paysans devaient payer une dîme à l'église paroissiale locale, généralement un dixième de la récolte du paysan. Cette dernière servait à entretenir un prêtre, l'église et à fournir un petit fonds d'aide sociale aux pauvres. En plus de ces deux lourdes charges, un serf était obligé de payer des taxes et certains droits coutumiers à son seigneur, par exemple lors du mariage de la fille aînée du seigneur, ou à la mort d'un serf sous la forme d'un droit de succession payé par l'héritier du serf. Les taxes étaient généralement payées en nature pendant la majeure partie de la période médiévale, par exemple sous la forme du meilleur animal que possédait le serf. Pour protéger les futures générations de serfs d'un propriétaire terrien, il existait des coutumes telles qu'une taxe pour la fille d'un serf épousant une personne extérieure au domaine.

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Medieval Peasants Threshing
Paysans médiévaux battant le grain
Unknown Artist (Public Domain)

Les serfs nés dans une famille nombreuse ne recevaient très souvent aucune terre à travailler et ils étaient donc obligés de continuer à vivre dans la maison de leurs parents, d'épouser un autre serf possédant des terres ou de vivre dans le ménage d'un autre paysan ailleurs en donnant leur travail en location. D'autres options consistaient à négocier une nouvelle parcelle de terre avec le seigneur, à travailler pour un ecclésiastique local ou à tenter leur chance dans une ville où ils pouvaient trouver un emploi non qualifié chez un commerçant tel qu'un meunier ou un forgeron.

Comme les coutumes variaient d'une propriété à l'autre et au fil du temps, certains travailleurs occupaient une zone grise de statut entre les libres et les non-libres. L'une de ces catégories de serfs était le serf ministériel dans certaines régions de France, d'Allemagne et des Pays-Bas. Ces serfs, toujours non libres en termes juridiques, avaient en pratique une plus grande liberté de mouvement et pouvaient posséder leurs propres biens et leurs terres parce qu'ils étaient les enfants de serfs qui avaient servi un seigneur en tant qu'administrateurs ou dans une certaine capacité militaire.

Pilgrims Approach a Farm Couple
Des pèlerins abordent un couple de fermiers
Mohawk Games (Copyright)

La vie quotidienne

Une description des coutumes du domaine de Richard East en Angleterre en 1298 fait état des tâches quotidiennes suivantes attendues d'un serf :

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Il devra labourer et herser à ses frais un quart d'acre. Et pendant toute l'année, il travaillera tous les deux jours, soit en portant, soit en fauchant, soit en moissonnant, soit en charriant, soit en faisant quelque autre travail selon ce que le seigneur ou son regisseur lui ordonnera, sauf les samedis et les jours de grandes fêtes religieuses. Et au moment de la récolte, il trouvera deux hommes pour moissonner pendant deux jours pour le travail supplémentaire habituel, à ses frais, c'est-à-dire deux hommes par jour. Et à la fin de la récolte, il moissonnera avec un seul homme pour toute la journée, à ses frais.

(cité dans Singman, 85)

Le seigneur n'était pas complètement sans cœur et avait bien une ou deux obligations minimales à respecter lui-même :

A la fin du fauchage, tous lesdits vilains auront six pence pour la bière et une miche de pain chacun. Et il [le seigneur] doit fournir trois boisseaux de blé pour ledit pain. Et chacun des susdits faucheurs aura chaque soir une petite botte de foin, autant qu'il pourra en faucher avec sa faux.

(ibid)

Les hommes effectuaient les lourds travaux agricoles décrits ci-dessus, tandis que les femmes effectuaient également des travaux agricoles plus légers et elles aidaient au moment de la récolte. Tout au long de l'année, les femmes avaient leurs propres tâches traditionnelles, comme la traite, la fabrication du beurre et du fromage, le brassage de la bière (brassée à partir de grains maltés), la cuisson du pain, l'entretien des arbres fruitiers, la cuisine en général, la fabrication de la laine et la production de tissus en laine et en lin, les soins aux volailles, le nettoyage de la maison et (probablement) la garde des enfants.

Medieval Peasant's Cottage
Maison de paysans médiévaux
Erenow (Copyright, fair use)

Une évaluation fiscale, compilée en 1304 pour un certain Richard Bovechurch de Cuxham en Angleterre, donne une idée de ce qu'un serf de richesse moyenne pouvait posséder avec la valeur de chaque article en shillings (s) et pence (d). Il y avait 12 pence pour un shilling.

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  • 1 cheval - valeur 2s
  • 1 vache - 4s
  • 1 porcelet - 6d
  • 3 poules - 3d
  • 1 boisseau de haricots - 3d
  • 2 acres semées de céréales - 4s
  • 2 acres semées de vesce - 2s
  • 1 cottage - 18 d
  • 1 pot en laiton - 12d
  • 1 casserole - 3d
  • 1 charrette - 8d

Les serfs vivaient généralement dans un modeste bâtiment de plain-pied construit avec des matériaux bon marché et faciles à acquérir comme la boue et le bois pour les murs et le chaume pour le toit. C'est là que vivait une petite unité familiale ; les vieux, retraités, avaient généralement leur propre maison. Plus appréciés que les beaux-parents, un chien et un chat s'avéraient souvent utiles, le premier pour garder le troupeau et le second pour limiter le nombre de rats dans le grenier. Il y avait généralement un feu de foyer au centre de la maison qui, en plus de dégager beaucoup de fumée, apportait chaleur et lumière, tout comme les bougies. Les fenêtres de ces habitations simples n'avaient pas de panneaux de verre mais elles étaient fermées la nuit à l'aide de volets en bois, et la literie était faite de paille et de couvertures en laine. Les animaux de ferme étaient gardés dans un bâtiment séparé ou attenant, tandis qu'une famille de serfs plus prospère pouvait également disposer d'un bâtiment pour brasser la bière et cuisiner. Les toilettes n'étaient généralement rien de plus qu'un trou au-dessus d'une fosse d’aisance, parfois dans une petite remise pour plus d'intimité, mais ce n’était certainement pas toujours le cas. Ces bâtiments domestiques étaient généralement disposés autour d'une cour pour offrir une certaine protection contre le vent.

Alimentation et loisirs

La nourriture paysanne typique se composait de pain grossier fait de blé et de seigle ou d'orge et de seigle, de bouillie d'orge ou de seigle et de soupe épaisse faite à partir de l'un des ingrédients suivants : céréales, pois, choux, poireaux, épinards, oignons, haricots, persil et ail. Les paysans les plus aisés avaient du lait, du fromage et des œufs, et la viande était un autre luxe rare car les animaux de ferme avaient beaucoup plus de valeur vivants, la viande la plus courante étant le porc salé ou le lard. Le poisson séché et salé et l'anguille étaient disponibles à un certain prix. Les fruits, généralement cuits, comprenaient les pommes, les poires et les cerises ; les baies sauvages et les noix étaient également ramassées. Les principales boissons étaient de la bière faiblement alcoolisée ou de l'eau avec du miel. Peu de paysans avaient accès à tous les aliments cités et la plupart d'entre eux avaient un régime alimentaire pauvre en graisses, en protéines, en calcium et en vitamines A, C et D.

January, Les Tres Riches Heures
Janvier, Les Très Riches Heures
Limbourg Brothers (Public Domain)

Un serf avait du temps libre le dimanche et les jours fériés, où les passe-temps les plus populaires étaient boire de la bière, chanter et danser en groupe au son de la musique des cornemuses, des flûtes et des tambours. Il y avait des jeux comme les dés, les jeux de société et des sports comme le hockey et le football médiéval où le but était de déplacer la balle vers une destination prédéterminée et où il y avait peu de règles, voire aucune. Les serfs avaient la possibilité de s'amuser un peu une fois par an lorsque, par tradition, ils étaient invités au manoir le jour de Noël pour un repas. Malheureusement, ils devaient apporter leurs propres assiettes et leur bois de chauffage, et bien sûr, toute la nourriture avait été produite par eux-mêmes de toute façon, mais ils recevaient de la bière gratuite et c'était au moins une chance de voir comment l'autre moitié vivait et de soulager la grisaille d'un hiver à la campagne.

Le tribunal du manoir

Le manoir avait son propre tribunal, dirigé par le seigneur ou son intendant, qui se tenait plusieurs fois par an. En Angleterre, ce tribunal, qui se tenait dans la grande salle d'un château ou d'un manoir, était connu sous le nom de hallmote ou halimote. Les litiges entre les membres du domaine du manoir, tels que le droit d'utiliser certaines zones de terre comme les forêts ou les tourbières (mais pas les litiges entre le seigneur et un paysan individuel), y étaient traités, ainsi que les amendes imposées aux travailleurs du domaine et toutes les affaires criminelles. Les crimes graves tels que les meurtres, les viols et les incendies criminels étaient jugés par les tribunaux de la Couronne. Le hallmote pouvait avoir un parti pris pour le propriétaire terrien, mais il était généralement lié par les coutumes établies par ses prédécesseurs et la décision finale du tribunal était en fait entre les mains d'un jury, un panel de personnes sélectionnées dans la région, généralement des collègues ouvriers du domaine. Ce panel, généralement composé de 12 hommes, avait évolué à partir du jury original du début de la période médiévale qui désignait les hommes appelés par un défendeur comme témoins de moralité. Il existe également des tribunaux supérieurs auxquels on peut faire appel et les archives montrent que la paysannerie, agissant collectivement, pouvait porter plainte contre un propriétaire terrien.

Le déclin du servage

L'institution du servage a été progressivement affaiblie par plusieurs événements à la fin du Moyen Âge. Le déclin soudain de la population causé par les guerres et les épidémies, en particulier la peste noire (qui atteignit son apogée entre 1347 et 1352), entraîna une pénurie de main-d'œuvre qui avait donc un coût élevé. Une autre tendance était que les travailleurs libres quittaient la campagne pour chercher fortune dans les villes, de plus en plus nombreuses. Les serfs fugitifs pouvaient également tenter leur chance et il était même de coutume qu'en vivant un an et un jour dans une ville, un serf gagnait sa liberté. Faute de main-d'œuvre suffisante, de nombreux domaines furent abandonnés. Cette situation donnait aux serfs la possibilité de négocier un meilleur accord pour eux-mêmes, voire de recevoir une rémunération pour leur travail. L'utilisation accrue de la monnaie dans la société médiévale rendit cela possible et utile. Avec l'argent économisé, les serfs pouvaient payer leur seigneur au lieu de travailler dans certains cas, ou payer une taxe pour être exemptés d'une partie du travail qu'on attendait d'eux, ou ils pouvaient même acheter leur liberté.

Les serfs augmentèrent leur pouvoir politique en agissant collectivement dans des communautés villageoises qui commençaient à tenir leurs propres tribunaux et qui faisaient contrepoids à ceux de la noblesse terrienne. Enfin, il y eut parfois de graves révoltes de la paysannerie contre ses maîtres: les années 1227 dans le nord des Pays-Bas, 1230 sur la basse Weser dans le nord de l'Allemagne et 1315 dans les Alpes suisses virent de violentes armées de paysans prendre le dessus sur celles des chevaliers aristocrates. Une rébellion majeure mais infructueuse, la révolte des paysans, qui réclamait la fin du servage, eut lieu en Angleterre en 1381. Dans toute l'Europe, tous ces facteurs contribuèrent à affaiblir la structure traditionnelle des ouvriers non libres liés à la terre et travaillant pour les riches, de sorte qu'à la fin du 14e siècle, le travail agricole était davantage effectué par des ouvriers rémunérés que par des serfs non rémunérés.

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Traducteur

Caroline Martin
Française, ayant vécu au Royaume Uni pendant 20 ans, Caroline Martin est totalement bilingue. Lectrice passionnée depuis son plus jeune âge, elle a développé un amour de l'histoire qui remonte a ses années sur les bancs de l’école. Elle s'intéresse maintenant beaucoup à l'histoire en général et à la géopolitique.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2018, décembre 04). Serf [Serf]. (C. Martin, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-17609/serf/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Serf." Traduit par Caroline Martin. World History Encyclopedia. modifié le décembre 04, 2018. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-17609/serf/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Serf." Traduit par Caroline Martin. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 04 déc. 2018. Web. 01 mai 2024.

Adhésion