Bombardement de Berlin

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Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 11 avril 2024
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Disponible dans ces autres langues: anglais

Le bombardement de Berlin, alias la bataille de Berlin (aérienne), fut une campagne de bombardement soutenue sur la capitale allemande par la Royal Air Force britannique et l'United States Air Force de novembre 1943 à mars 1944. L'objectif, qui échoua, était de bombarder l'Allemagne pour qu'elle se rende et de gagner la Seconde Guerre mondiale sans qu'il soit nécessaire de mener des opérations terrestres.

Bombed Berlin Reichstag, 1945
Reichstag de Berlin bombardé, 1945
Imperial War Museums (Public Domain)

Bombardement de zone

Le commandant en chef du Bomber Command de la RAF, Arthur Harris (1892-1984), avait reçu le soutien du plus haut niveau pour le bombardement de nuit de cibles industrielles et de villes industrielles allemandes. La Royal Air Force (RAF) et l'United States Army Air Force (USAAF) avaient déjà mené une offensive combinée de bombardiers et effectué des attaques répétées sur la région industrielle de la Ruhr en Allemagne (bataille de la Ruhr, mars-juillet 1943) et sur Hambourg dans le cadre de l'opération Gomorrhe (juillet-août 1943), une opération totalement dévastatrice. Lors de ces opérations combinées, la RAF bombardait généralement de nuit et l'USAAF de jour. Comme l'avait dit Winston Churchill (1874-1965), le Premier ministre britannique:

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Nous bombarderons l'Allemagne de jour comme de nuit, dans des proportions de plus en plus importantes, en déversant sur elle, mois après mois, des bombes de plus en plus lourdes, et en faisant goûter et avaler au peuple allemand, chaque mois, une dose plus forte des malheurs qu'il a infligés à l'humanité.

(Liddell Hart, 189)

Au cours de l'été 1943, les dirigeants alliés commencèrent à se concentrer sur une future invasion de l'Europe continentale. En juin 1943, les Alliés publièrent la directive "Pointblank", qui stipulait que les raids de bombardement en Europe devaient toucher en priorité la capacité de l'Allemagne à produire des avions de chasse qui pourraient être utilisés contre les troupes terrestres lors du débarquement en Normandie (opération Overlord), prévu l'été suivant. La suprématie aérienne devait être atteinte avant que l'opération Overlord ne puisse commencer. Cependant, Harris restait sceptique quant à la possibilité de frapper des cibles de petite taille mais stratégiquement importantes, telles que les usines d'armement. Les raids de l'opération Double Strike (sur Schweinfurt et Ratisbonne) de l'USAAF confirmèrent d'une certaine manière ce point de vue. Le premier raid de Schweinfurt, en août 1943, n'avait pas réussi à endommager les usines de roulements à billes, et de nombreux avions avaient été perdus au cours de l'opération. (L'USAAF revint à Schweinfurt et obtint de meilleurs résultats en octobre). Berlin possédait des usines d'armement essentielles, qui pouvaient être détruites par une stratégie de bombardement plus large et plus indiscriminée, pensait Harris. Berlin était également une plaque tournante évidente pour les transports et, bien sûr, une cible de prestige. Harris pensait que le bombardement intensif de Berlin pourrait conduire à la capitulation de l'Allemagne et que les Alliés pourraient ainsi éviter d'avoir à mener des opérations terrestres dangereuses et laborieuses.

Berlin Anti-aircraft Defences
Défenses antiaériennes de Berlin
Bundesarchiv, Bild 183-H27779 (CC BY-SA)

Le plan comportait quelques lacunes. Berlin était une ville beaucoup plus grande que celles qui avaient été bombardées précédemment et il faudrait donc beaucoup plus de raids pour lui porter sérieusement atteinte. Harris le savait et demanda une force de 6 000 bombardiers, mais cela n'était pas possible: la RAF et l'USAAF combinées ne disposaient que de 3 000 bombardiers à udisposition. Berlin était également bien défendue, avec plus de 100 batteries antiaériennes. L'historien M. Hastings décrit Berlin comme "la zone urbaine industrielle la plus grande et la plus lourdement défendue d'Europe" (285). Selon l'historien R. Neillands, Berlin "a toujours été une cible difficile. Elle s'étendait loin à l'intérieur de l'Allemagne, près de la frontière orientale, et était une ville très grande et très plate, avec peu de caractéristiques physiques..." (217).

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Les équipages des bombardiers de la RAF ne pouvaient compter que sur eux-mêmes pour réduire à néant la ville qu'ils appelaient "Big B".

Autre problème: en 1943, les avions de chasse alliés ne disposaient pas encore d'une autonomie suffisante en carburant pour escorter les bombardiers jusqu'à leurs cibles au fin fond de l'Allemagne. Enfin, les autres campagnes de bombardement, dont le raid de mille bombardiers sur Cologne en 1942, n'avaient pas brisé le moral des civils, malgré les pertes et les dégâts considérables qu'elles avaient causés. Il en avait été de même pour les bombardements allemands sur les villes britanniques et le Blitz de Londres au début de la guerre. Même si le moral des civils allemands pouvait être brisé, dans un État totalitaire fondé sur la violence, il n'y avait probablement pas grand-chose que les civils puissent faire pour influencer un changement de politique. Malgré ces écueils, l'état-major combiné donna le feu vert à Harris et les bombardiers furent envoyés à Berlin. Il est important de noter que l'USAAF, préférant poursuivre ses propres objectifs, comme l'approvisionnement en pétrole de l'Allemagne, ne se joindrait aux raids que vers la fin de la campagne. Les équipages des bombardiers de la RAF seraient seuls pour bombarder la ville qu'ils appelaient "Big B".

Les bombardiers

Le meilleur bombardier lourd de la RAF était le quadrimoteur Avro Lancaster, capable de transporter une charge de bombes allant jusqu'à 6 350 kg. La RAF déploya également des bombardiers Stirling et Halifax. Les bombardiers De Havilland Mosquito, capables de transporter chacun 4 000 livres de bombes, étaient souvent utilisés pour des raids de diversion afin de détourner les chasseurs ennemis de la force de bombardement plus importante des Lancaster. L'USAAF déploya des bombardiers tels que le B-17 Flying Fortress, capable de transporter une charge de bombes de 2 722 kg, et le B-24 Liberator.

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Lancaster Bomber Propaganda Poster
Poster de propagande avec un Avro Lancaster
Office of War Information. (Public Domain)

La première série d'attaques sur Berlin eut lieu la dernière semaine d'août et la première semaine de septembre 1943, mais il s'agissait en quelque sorte d'un faux départ. 1 647 bombardiers avaient été engagés, mais 126 furent perdus à cause des chasseurs ennemis tels que le Messerschmitt Bf 109, par les canons antiaériens qui défendaient Berlin et sur la route pour y arriver, et par divers accidents. Un taux de perte de 7,7 % était jugé trop élevé pour être maintenu. Il fut décidé d'interrompre l'opération jusqu'à ce que les nuits soient plus longues, l'obscurité étant la meilleure protection dont disposaient les bombardiers au vol lent. Le bombardement de la capitale allemande reprit le 18 novembre. Grâce à un raid de diversion mené ailleurs, sur les 444 bombardiers envoyés à Berlin, seuls neuf furent perdus. Trois autres raids furent menés tout au long du mois de novembre. Quatre autres attaques eurent lieu en décembre, Harris poursuivant son objectif d'aplatir la ville pour la soumettre. Le taux de perte des avions continuait de tourner autour de 5 %, mais le temps constamment nuageux signifiait que les bombardements se faisaient souvent à l'aveugle et que les avions de reconnaissance étaient souvent incapables d'enregistrer les dommages causés.

Le mauvais temps pouvait faire des ravages même à domicile - 25 Lancasters furent perdus juste après avoir décollé et être entrés dans le brouillard dans les premières heures du 17 décembre. Les accidents au-dessus de la cible firent également des ravages, car la logistique consistant à rassembler puis à déplacer un grand nombre d'avions en un seul groupe comportait de nombreux risques, comme l'explique ici John Cochrane, un mitrailleur de bombardier:

Je pense que mon souvenir le plus marquant est la première fois que mon groupe s'est rendu à Berlin. Après avoir largué nos bombes, il y a une manœuvre à effectuer lorsque vous vous éloignez, un groupe doit passer au-dessus de l'autre, et le groupe du dessus a largué ses bombes en plein sur notre escadron. Nous avons perdu un avion et c'est un souvenir terrifiant et un incident que je n'oublierai jamais. (Holmes, 436)

USAAF Bombing Berlin, 1944
L'USAAF bombarde Berlin, 1944
National Archives and Records Administration (Public Domain)

Wynford Vaughn-Thomas, un opérateur radio, décrit ainsi l'approche de Berlin de nuit:

...il fallait entrer au milieu de ces projecteurs qui s'agitaient. Honnêtement, j'avais l'impression d'être une crevette se déplaçant parmi des algues lumineuses, et les faisceaux montaient en pompant la DCA... Vous regardiez et derrière vous pouviez voir tout le ciel s'éclaircir et une masse de points noirs vous suivre. Devant nous, dans une arène de lumière, on pouvait voir l'ensemble des projecteurs de Berlin... Tout cela était un cauchemar lumineux, des balles traçantes passaient devant nous, la DCA arrivait et nous étions en train de larguer le gros biscuit [une bombe de 4 000 livres] et le rituel prenait le dessus. On entendait le capitaine scander "Prêts" et, bien sûr, "larguez les bombes". C'était comme si un bijou avait été jeté sur du velours noir, il étincelait, il brillait. Tout Berlin semblait être le spectacle le plus éblouissant que vous ayez jamais vu, jusqu'à ce que vous réalisiez que c'était la civilisation qui brûlait au-dessous de vous.

(Holmes, 305-6)

Au printemps, le Bomber Command n'avait plus de temps à perdre, les dirigeants alliés cherchant à rassembler leurs ressources en vue du débarquement.

En janvier 1944, les raids se poursuivirent - cinq de plus ce mois-là - mais Harris subit une pression croissante pour détourner les formidables ressources du Bomber Command vers des cibles plus précises de l'industrie aérienne en Allemagne. En outre, les conditions météorologiques continuaient à être défavorables, interrompant les opérations pendant deux semaines, et le taux de pertes atteignit 7 %. Le raid suivant, le 15 février, s'avéra coûteux. 42 bombardiers furent perdus sur une force de 891. Un autre raid, le 24 mars, fut pire encore, la RAF perdant 9 % des appareils impliqués: 72 bombardiers.

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Ces pertes étaient trop importantes pour être soutenues, car le Bomber Command ne disposait jamais que d'environ 900 bombardiers en service en même temps. Un taux de perte de plus de 6 % signifiait qu'un aviateur n'avait statistiquement aucune chance de survivre à son tour de service de 30 missions. Les pertes supérieures à 6 % étaient également difficiles à remplacer, tant en termes de machines que d'hommes entraînés. En outre, l'Allemagne ne s'était manifestement pas rendue.

La huitième armée de l'air de l'USAAF, basée en Grande-Bretagne, ajouta également à la misère des Berlinois en mars avec ses bombardiers qui attaquèrent la ville en grand nombre, mais il était devenu évident que la stratégie initiale des Alliés ne fonctionnerait pas. En 16 attaques majeures, la RAF perdit 492 bombardiers dans l'offensive aérienne de Berlin. Au cours d'un seul raid, le 6 mars, une force de jour de l'USAAF perdit 69 bombardiers au-dessus de la ville, alors que les défenses antiaériennes devenaient de plus en plus puissantes. D'autres cibles furent également attaquées en Allemagne, notamment le désastreux raid de Nuremberg en mars 1944, au cours duquel la RAF perdit une centaine de bombardiers. En effet, si les Alliés s'étaient uniquement concentrés sur Berlin, les Allemands auraient été libres de déplacer toutes leurs défenses, y compris les avions de chasse, vers la capitale. Au printemps 1944, le Bomber Command n'avait plus de raison d'être, les dirigeants alliés cherchant à rassembler leurs ressources en vue du débarquement, l'été suivant. Berlin, bien que terriblement meurtrie, n'avait pas succombé. En ce sens, le bombardement de Berlin fut une défaite alliée.

Allied Strategic Bombing of Germany, 1940 - 1945
Bombardement stratégique allié en Allemagne, 1940-1945
Simeon Netchev (CC BY-NC-SA)

Les dégâts

Le bombardement de Berlin n'avait peut-être pas atteint l'objectif de l'attaquant, mais il avait tout de même causé d'énormes dégâts. Les bombardiers avaient largué un mélange de bombes explosives et incendiaires. Les premières étaient conçues pour défoncer les toits et les planchers des bâtiments, tandis que les secondes étaient larguées pour tomber profondément dans les débris et les enflammer.

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Le ministre allemand de l'armement Albert Speer (1905-1981) décrit sa vision des bombardements depuis une plate-forme de canons antiaériens située au cœur de la ville:

Depuis la tour de DCA, les raids aériens sur Berlin constituaient un spectacle inoubliable, et je devais constamment me rappeler la cruelle réalité pour ne pas être complètement envoûté par la scène: l'illumination des fusées éclairantes des parachutistes, que les Berlinois appelaient "arbres de Noël" [marqueurs d'objectifs de la RAF], suivie par les éclairs des explosions qui étaient capturés par les nuages de fumée, les innombrables projecteurs de sondage, l'excitation lorsqu'un avion était pris et tentait d'échapper au cône de lumière, la brève torche enflammée lorsqu'il était touché. A n'en pas douter, cette apocalypse offrait un spectacle grandiose.

Dès que les avions ont fait demi-tour, je me suis rendu dans les quartiers de la ville où se trouvaient d'importantes usines. Nous avons parcouru des rues jonchées de décombres, bordées de maisons en flammes. Des familles bombardées étaient assises ou debout devant les ruines. Quelques meubles et autres objets sauvés jonchaient les trottoirs. L'atmosphère était sinistre, pleine de fumée mordante, de suie et de flammes. Parfois, les gens manifestaient cette curieuse gaieté hystérique que l'on observe souvent au milieu des désastres. Au-dessus de la ville planait un nuage de fumée qui atteignait probablement vingt mille pieds d'altitude. Même de jour, il rendait la scène macabre aussi sombre que la nuit. (Speer, 395)

Speer poursuit en décrivant les dégâts causés par un raid particulier:

Le 26 novembre 1943, quatre jours après la destruction de mon ministère, un autre grand raid aérien sur Berlin déclencha de gigantesques incendies dans notre plus importante usine de chars, Allkett. Le central téléphonique de Berlin avait été détruit... Entre-temps, j'étais arrivé à Allkett. La plus grande partie de l'atelier principal avait brûlé, mais les pompiers de Berlin avaient déjà réussi à éteindre l'incendie. (Speer, 395)

Albert Speer, 1943
Albert Speer, 1943
Bundesarchiv, Bild 183-J14204 (CC BY-SA)

Speer décrit sa réaction générale à l'attentat de Berlin :

Théoriquement, si vous aviez réussi à détruire Berlin comme vous l'avez fait pour Hambourg, cela aurait été désastreux pour l'Allemagne, je pense que c'est certain. Berlin a subi de lourds raids, mais c'était comme bombarder plusieurs villes, car j'étais à Berlin à cette époque: si vous bombardiez une partie de Berlin, l'autre partie n'était pas concernée, la distance était trop grande.

(Holmes, 307)

Selon une estimation prudente, plus de 400 000 personnes perdirent leur maison lors du bombardement de Berlin. Les raids de novembre tuèrent à eux seuls 4 000 civils, mais au fur et à mesure que la campagne avançait, les pertes proportionnelles diminuaient car les Berlinois sans abri quittaient la ville par dizaines de milliers.

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Conséquences

La vaste offensive combinée de bombardements amena l'Allemagne à retirer des troupes et des armes du front de l'Est pour protéger ses propres villes. En 1941, l'Allemagne avait engagé 65% de ses forces à l'est, mais en 1944, ce chiffre était réduit à 32% (Dear, 15). Les canons antiaériens et le personnel, en particulier, étaient détournés en masse et beaucoup d'entre eux furent affectés à la défense de Berlin. L'industrie de l'armement et le transport de matériel et de soldats étaient également gravement perturbés. Comme l'a noté Speer, la guerre aérienne était un front vital de la guerre, et "ce fut la plus grande bataille perdue du côté allemand" (Dear, 15).

Kaiser Wilhelm Memorial Church, Berlin
Église commémorative Kaiser Wilhelm de Berlin
GerardM (CC BY-SA)

Même à l'époque, les lourdes pertes en aviateurs et en avions, l'absence de preuves que le moral des civils allemands avait été brisé et l'inquiétude suscitée par le nombre élevé de victimes civiles contribuèrent à discréditer sérieusement l'idée des bombardements de zone, tant dans l'esprit des décideurs militaires que dans celui de l'opinion publique. La technologie contribua à relancer l'idée des raids de bombardement à grande échelle lorsque de nouveaux chasseurs comme le P-51 Mustang, capables d'opérer à une distance beaucoup plus grande que les chasseurs précédents, permirent d'escorter les bombardiers jusqu'à des cibles situées au fin fond de l'Allemagne. D'autres villes allemandes, dont Berlin, seraient à nouveau bombardées avant la fin de la guerre. Parmi ces raids, le bombardement de Dresde en 1945 (février-mars) est resté tristement célèbre. Les bombardements de zone furent également utilisés en dehors de l'Europe. De mai à juillet 1945, afin d'éviter une offensive terrestre telle que le débarquement de Normandie, les civils de presque toutes les villes japonaises furent soumis à des bombardements massifs, une campagne de terreur qui culmina avec la dévastation totale d'Hiroshima et de Nagasaki à l'aide de bombes atomiques.

La chute de Berlin eut finalement lieu lorsque la ville fut occupée par une armée russe dirigée par le maréchal Georgy Zhukov (1896-1974) à la fin du mois d'avril 1945. Le 30 avril, Adolf Hitler se suicida dans son bunker situé sous la ville. Le 2 mai, la ville se rendit. Il faudrait de nombreuses années à Berlin pour se remettre des bombes et des obus. L'église commémorative Kaiser Wilhelm fut endommagée par les bombardements, mais sa tour est restée intacte en tant que monument permanent à la mémoire de ceux qui perdirent la vie pendant la guerre.

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Questions & Réponses

Pourquoi Berlin fut-elle bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale?

Berlin fut bombardée par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale dans l'espoir que sa destruction entraînerait une capitulation rapide. L'offensive aérienne de Berlin échoua dans cet objectif.

L'offensive aérienne de Berlin fut-elle couronnée de succès?

L'offensive aérienne des Alliés à Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale ne fut pas couronnée de succès. Beaucoup d'hommes et d'avions furent perdus en raison des nombreux canons antiaériens de la ville et de la protection des chasseurs de la Luftwaffe. Bien qu'il y ait eu d'importants dégâts et des pertes humaines sur le terrain, l'Allemagne ne capitula pas.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2024, avril 11). Bombardement de Berlin [The Bombing of Berlin]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2427/bombardement-de-berlin/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Bombardement de Berlin." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le avril 11, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2427/bombardement-de-berlin/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Bombardement de Berlin." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 11 avril 2024. Web. 10 mai 2024.

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